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Quand le Volcan se méritait...

  • Sully Damour
  • 29 nov. 2016
  • 1 min de lecture

La route reliant la Plaine des Cafres au Volcan a été construite entre 1959 et 1973. Pendant plusieurs années, la piste carrossable s'est arrêtée au Nez de Boeuf. Ainsi, Jacques Picard, premier gardien du gîte du Volcan a du transporter sur sa tête et sur son dos, à la force de ses mollets, toutes ses affaires, y compris ses meubles lorsqu'il a pris ses fonctions en janvier 1966...

La route du volcan a été achevée en 1973 et depuis cette date, on peut aller au volcan en voiture. Auparavant, c'est à pieds qu'il fallait rallier la Plaine des Cafres au Volcan, avec le concours de guides et de porteurs recrutés à la Plaine des Cafres. Les Picard, Lépinay, Lebihan et autres, ont gravé leur nom dans l'histoire de la découverte du volcan. Si d'aventure, vous trouvez l'excursion difficile, pensez alors à ces hommes qui marchaient pieds nus, portant le "paquetage" des excursionistes lors de ces expéditions qui duraient plusieurs jours.

Lorsqu'ils arrivaient au volcan, les guides et porteurs protégeaient leurs pieds avec des "souliers gonis", fabriqués dans de la toile de jute. C'était le temps où le volcan se méritait...Vous qui arpentez l'Enclos, gravissez les pentes du Dolomieu avec de bonnes chaussures de marche, ayez une pensée pour ces pionniers...

Alfred Picard, sans doute le plus connu des guides du Volcan. (Photo DR)
Alfred Picard, célèbre guide du Volcan (Photo DR)

C'est avec ces "chaussures" fabriquées dans de la toile de jute appelée "goni" que les anciens guides arpentaient le volcan au service des excursionistes aisés.


 
 
 

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