OVNIS dans le Sud de la Réunion: témoignages troublants
- Sully Damour
- 30 nov. 2016
- 3 min de lecture

Luce Fontaine, en 1968, à la Plaine des Cafres et Antoine Severin, en 1975 à la Petite Ile ont été témoins de phénomènes inexpliqués pris très au sérieux par les autorités. Si pour certains, le phénomène « OVNIS » relève de la pure fantaisie, il n’en demeure pas moins que les témoignages sur ces deux épisodes sont particulièrement troublants…
Le 31 juillet 1968, à la Plaine des Cafres, Luce Fontaine, alors âgé de 22 ans, était en train de « ramasse zerbes » pour ses animaux. Soudain, son regard est attiré par ne forme étrange, située à quatre ou cinq mètres au dessus du sol, émettant une forte lueur…
le récit qu’il fait de cette évènement a fait l’objet d’une enquête de gendarmerie, dirigée par le capitaine Maljean. Voici le récit de Luce Fontaine recueilli par les gendarmes de l’époque: « J'ai aperçu pendant une quinzaine de secondes un objet de forme ovoïde stationné à quatre ou cinq mètres du sol. L'objet émettait une lumière crue comme celle d'un arc électrique. Il avait quatre à cinq mètres de diamètre et environ deux mètres et demi de haut (…) un peu gêné par la forte lumière, j'ai pu quand même distinguer, derrière un écran bleu, deux personnages qui m'ont paru mesurer environ 90 centimètres, vêtus d'un scaphandre.Ils ressemblaient à deux "Babas Michelin" dont l'un me tournait le dos alors que l'autre me faisait face. Lorsque ces deux espèces de cosmonautes m'ont vu, il y a eu un éclair blanc et l'appareil s'est envolé. »
Pour les besoins de l’enquête, le capitaine Léopold Legros, alors directeur de service d’incendie et de secours de la Réunion se rend sur les lieux, avec un compteur Geiger. A l’endroit indiqué par Luce Fontaine, le capitaine Legros relève en six endroits des traces de radioactivité et note dans son rapport: « Dans un rayon de cinq mètres autour du point survolé par l'OVNI, huit points de radioactivité ont retenu notre attention. Sur des touffes d'herbes, sur des galets, nous avons détecté jusqu'à 60 millièmes de Röntgens. »
De même, le chapeau et le pantalon de Luce Fontaine présentaient des signes de radioactivité et l’intéressé, après cette rencontre du troisième type, s’est mis à saigner du nez pendant une dizaine de jours, sans raison apparente. Puis les saignements ont disparu aussi soudainement qu’ils étaient apparus…
Cette affaire fut relatée dans la presse locale et trouva un écho dans la presse nationale. Des journaux comme « L’Alsace », « Nice Matin », « le Courrier de l’Ouest » ou encore « le Provençal » consacrèrent plusieurs articles à l’étrange apparition de « babas Michelin » à la Plaine des Cafres.
Autre lieu, autre phénomène étrange. Le vendredi 14 février 1975, Antoine Séverin, commis-chauffeur chez un commerçant de la Petite-Ile, quitte son travail à la fermeture du magasin. Il rentre chez lui en passant par le piton Calvaire, son itinéraire habituel. Depuis le début de la matinée, le jeune homme, alors âgé de 21 ans, souffrait de bourdonnements d’oreilles. Sur le Piton Calvaire, il est soudain pris de bouffées de chaleur et se retrouve comme paralysé. Il se retrouve alors nez à nez avec « un engin bizarre qui ne touchait pas le sol » et trois créatures étranges qu’il semble déranger. Il est alors projeté au sol par un éclair provenant de l’engin. Fortement commotionné, il parvient à rentrer chez lui, mais perd l’usage de la parole.
Le lendemain, sa mère se rend à la brigade de gendarmerie qui ouvre une enquête. Lorsque les gendarmes se rendent au domicile d’Antoine pour l’entendre, ils se retrouvent face à une personne prostrée, incapable de dire un mot. C’est par des gestes, avec l’aide de sa mère, qu’Antoine explique aux gendarmes son incroyable rencontre.
Le docteur T., médecin à la Petite Ile, qui a examiné Antoine le 14 février note: « Etat de fatigue extrême avec prostration, angoisse, perte partielle du langage, fixité du regard… » Le praticien parle d’un « choc émotionnel intense, difficile à préciser, mais réel, car le sujet n’a jamais manifesté auparavant aucun trouble tant neurologique que psychiatrique. »
L’enquête de personnalité va dans le même sens: toutes les personnes interrogées décrivent Antoine comme un garçon calme, travailleur, qui ne fume ni ne boit, sans histoire…
Le 19 février 1975, cinq jours après cette étrange rencontre, Antoine retrouvait l’usage de la parole et, tout aussi soudainement qu’ils étaient apparus, les troubles dont il souffrait disparaissaient…
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